Mario Ramos

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Mario Ramos
Mario Ramos en dédicace lors du salon du livre jeunesse de Montreuil en décembre 2011.
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Pinceau d’argent (d) ()
Prix littéraire Kiddo (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Mario Ramos, né à Bruxelles (Belgique) le [1] de mère belge et de père portugais, et mort à Bruxelles le [2], est un illustrateur et écrivain belge de littérature jeunesse de langue française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études supérieures de communication graphique à La Cambre (Bruxelles), avec comme chef d'atelier Luc Van Malderen, Mario Ramos, grand admirateur de Tomi Ungerer et de Saul Steinberg, commence sa carrière professionnelle en 1983 : il réalise de nombreuses affiches, des dessins de presse, des illustrations publicitaires... Il publie également deux premiers livres chez Marc Bombaert, un petit éditeur bruxellois qui fera faillite[3], et pour lequel il illustre Contes et récits de Tolstoï (1986) et Zéro, un texte du contemporain Charles Prayez (1987).

Au début des années 1990, il en a assez de la publicité et veut se consacrer exclusivement aux albums pour enfants. Les éditions Pastel, la branche belge des éditions françaises L'École des loisirs — qui resteront d'ailleurs son éditeur exclusif — lui proposent d'illustrer des textes de Rascal tels que Djabibi (1992), Ourson (1993), Novembre au printemps (1994) et d'Andréa Nève, Le Dernier voyage (1994).

Mais ce qu'il veut, c'est raconter ses propres histoires et en 1995 paraît Le monde à l'envers, où il peut imposer son univers, signant désormais seul ses albums. Près d'une trentaine suivront, traduits dans plus de vingt langues[4],[1],[3].

Figure de la littérature jeunesse plébiscité par le jeune public, ses personnages sont pratiquement tous des animaux comme dans les fables d'Ésope ou les fables de La Fontaine[1] et « ses loups, cochons, singes et autres personnages font rire et réfléchir les grands et les petits dans le monde entier[5] ».

À la surprise de tous[1],[2],[6], Mario Ramos s’est donné la mort par défenestration en décembre 2012[7].

Récompenses[modifier | modifier le code]

En 2001, il est lauréat du Prix Québec-Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse pour son livre Le Roi est occupé[8]. Deux ans plus tard, en 2003, il reçoit le Prix Bernard Versele pour C'est moi le plus fort[6], prix qu'il recevra à nouveau en 2008 pour deux ouvrages, Loup, loup, y es-tu ? et Un monde de cochons[9].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Comme illustrateur[modifier | modifier le code]

chez Marc Bombaert, éditeur[modifier | modifier le code]

  • Contes et récits, texte de Léon Tolstoï, 1986
  • Zéro, texte de Charles Prayez, 1987

chez Pastel éditions[modifier | modifier le code]

  • Djabibi, texte de Rascal, 1992
  • Orson, texte de Rascal, 1993
  • Novembre au printemps, texte de Rascal, 1994
  • Le Dernier Voyage, texte d'Andréa Nève, 1994

Comme auteur et illustrateur[modifier | modifier le code]

chez Pastel éditions[modifier | modifier le code]

  • Le Monde à l'envers, 1995
  • Au lit, petit monstre!, 1996
  • L’éléphant et moi, Le mouton et moi, Le chien et moi, Le singe et moi, 4 albums tout carton, 1997
  • Quand j’étais petit, livre animé, 1997
  • Le roi est occupé, livre animé, 1998
  • Le petit soldat qui cherchait la guerre, 1998
  • Maman!, 1999
  • Roméo et Juliette, 1999
  • Nuno, le petit roi, 2000
  • Valentin la terreur, 2000
  • Un cadeau fabuleux, 2001
  • C'est moi le plus fort, 2001
  • Je ne suis pas une souris, 2002
  • La Princesse Grenouille, 2003
  • Mon œil !, 2004
  • Tout en haut, 2005
  • Un Monde de cochons, 2005
  • Loup, loup ! Y es-tu ?, 2006
  • C'est moi le plus beau, 2006
  • Emily et Alligator, 2007
  • Le Roi, sa femme et le petit prince, 2008
  • Le Loup qui voulait être un mouton, 2008
  • Après le travail, 2009
  • Le Code de la route, 2010
  • Arrête de faire le singe!, 2010
  • La Peur du monstre, 2011
  • Le Plus Malin, 2011
  • Mon ballon, 2012
  • Le petit Guili, 2013

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Mario Ramos, figure de la littérature jeunesse, Philippe-Jean Catinchi, Le Monde, 21 décembre 2012.
  2. a et b Laurence Bertels, « Mario Ramos était le plus fort », sur La Libre belgique, (consulté le )
  3. a et b Le monde de Mario Ramos, un entretien avec la journaliste belge Lucie Cauwe retraçant le parcours de l'artiste et enrichi de très nombreux dessins (croquis, affiches, illustrations...), dont de nombreux inédits (64 p.).
  4. Mario Ramos, site officiel.
  5. Mario Ramos, Centre de littérature de jeunesse de Bruxelles.
  6. a et b Mario Ramos est mort, Nicolas Guégan, BiblioObs, 19 décembre 2012.
  7. Le Petit Guili, sur DU9, l'autre bande dessinée.
  8. Prix Québec-Wallonie-Bruxelles de littérature de jeunesse - Galerie des lauréats
  9. C'est Mario Ramos le plus fort, Laurence Bertels, La Libre Belgique, le 15 mai 2008.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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